Ce corps m’appartient, je le reconnais, je le vis en conscience désormais.
Mon corps n’appartient plus à d’autres désormais. Ni un maître, ni un dieu ou assimilé dieu, ni mes parents, ni mon mari, ni la société. IL EST A MOI.
Fini les chaînes, qu’elles soient d’or ou de fer. Fini les obligations, les injonctions, les pressions, commentaires ou réflexions.
Les créatures humaines se sont fourvoyées en s’accaparant le corps de autres, que ce soit pour les forcer à travailler, pour jouir avec force et brutalité, pour les offrir à des cultes, pour les exposer tels des trophées, pour en faire des objets au point que les sociétés créées par les créatures humaines ont aussi fait des corps des instruments collectifs.
A la manière d’un parasite, le corps est dominé au point de ne pas laisser de place à notre propre esprit.
Cela suffit mon corps m’appartient car c’est moi qui l’habite. Mon corps est un ancrage sur cette planète. Cela est son rôle. Il est l’outil qui va me permettre de vivre des expériences pour découvrir la conscience.
Il est l’anima décrit par Jung. Il est l’indicateur de ce qui se passe dans le subtil c’est à dire toutes les interactions entre le Moi et le soi.